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avril 2022

Avec l'achèvement de l'impressionnant bâtiment bleu de l'école et la reconnaissance de la haute qualité de l'éducation, les familles vivant plus loin de l'école ont exploré la possibilité d'organiser le transport à l'aide d'un petit camion 4x4 pour emmener leurs enfants à l'école. La marche est trop loin et trop difficile pour les plus petits. Cela avait déjà été évoqué, mais lorsqu'un message arrive soudain selon lequel un véritable autobus scolaire à 4 roues motrices a été aménagé à environ 200 km de Sailung, tout le monde est agréablement surpris. 

Avec la rentrée scolaire, 31 enfants viennent désormais en bus. 3 professeurs et le médecin utilisent également le bus pour se rendre à l'école. 
Muna est également très heureuse que le bus passe devant chez elle. Muna a 9 ans mais ne peut marcher que sur une courte distance en raison d'un incendie. Grâce au bus, elle peut aller à l'école.

 

Tout cela a conduit à l'inscription du 100ème élève la semaine dernière et le nombre de nouvelles inscriptions pour la nouvelle année scolaire a dépassé les 30. Nous avons désormais un total de près de 110 étudiants, soit plus d'un an plus tôt que prévu. La nouvelle enseignante Minita vient également à l'école en bus. [sur la photo beaucoup de nouveaux étudiants toujours sans uniforme)

de nombreux nouveaux étudiants toujours sans uniforme scolaire

Le bus croise également une famille de 7 sœurs. Aucune des sœurs n’est allée à l’école. Mais maintenant qu'elles voient l'enthousiasme des autres enfants du quartier, la deuxième fille aînée, Alina, 10 ans, et ses 2 sœurs cadettes viennent également à l'école. 
Même si le bus scolaire a connu un grand succès, son exploitation est difficile. Le prix du diesel a plus que doublé et la consommation, surtout pendant la saison des pluies, est presque 4 fois supérieure à celle indiquée. Pour économiser des coûts, le chauffeur passe la nuit avec la famille au point de départ du voyage en bus. C'était une expérience spéciale de faire un tour. Cela ressemblait à une attraction foraine, avec tant de secousses et de secousses. Le point de départ de la prise en charge des enfants se trouve plus de 500 mètres plus bas que l'école. C'est un trajet fatigant pour le pilote Milan, qui implique beaucoup de changements de vitesse et de temps en temps il faut faire une nouvelle tentative pour traverser de très mauvais tronçons de route. 

le déficit de fonctionnement de près de 200 euros par mois rend incertain la continuité de la circulation du bus.

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